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DEFINITION

     D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), une naissance est prématurée lorsqu’elle survient avant 37 semaines révolues d’aménorrhée (SA), définie par le premier jour des dernières règles. Si le terme est imprécis (comme pour 1% des naissances), les médecins tiennent compte d’un poids supérieur à 500 g. De nos jours, la limite de viabilité a été reculée jusque 22/23 SA, et depuis juin 1993, tout nouveau-né de plus de 22 SA ou de plus de 500 g, né vivant et viable, doit être déclaré. 

     

      Quatre stades de prématurité peuvent être distingués:

     - La petite prématurité : s’étend du début de la 33ème à la fin de la 36ème SA.

     - La grande prématurité : va du début de la 28ème à la fin de la 32ème SA.

     - La très grande prématurité : concerne les enfants nés au cours des 26ème et 27ème SA.

     - L’extrême prématurité : est définie par une naissance survenant avant la 26ème SA.



     ETIOLOGIES 

 

    6,2 % des enfants nés vivants dans notre pays, soit approximativement 50 000 enfants/an en France sont prématurés. Parmi ces naissances, certaines sont spontanées, d’autres induites sur décision médicale.                 Le plus souvent, elles résultent d’une intrication de divers facteurs étiologiques. 


     - La prématurité spontanée est la conséquence d’un déclenchement inopiné du travail.

      Parmi les facteurs directement responsables, sont retrouvés les grossesses multiples (en augmentation avec la prescription de médicaments inducteurs de l’ovulation), les causes utérines (béance cervico-isthmique…), l’hydramnios et les causes infectieuses (infections urinaires et/ou génitales ; l’infection des membranes ou chorioamniotite…).

      Les facteurs favorisants peuvent être la primiparité, l’âge de la mère (inférieur à 18 ans ou supérieur à 35 ans), la mauvaise surveillance de la grossesse, l’abus de toxiques (tabac, alcool…), l’antécédent d’accouchement(s) prématuré(s) et/ou de fausse(s) couche(s) tardive(s) et les conditions de vie pendant la grossesse (conditions difficiles de travail, stress, longs trajets, classe socio-économique défavorisée…).

      Enfin, il existe des accouchements prématurés dits « idiopathiques », qui pourraient être induits par le fœtus lui-même, en réaction à un environnement hostile. 


     - La prématurité induite, provoquée, recouvre les situations où l’interruption de la grossesse avant terme est le résultat d’une décision médicale. Celle-ci est prise pour sauver la vie du fœtus, de la mère et/ou éviter de graves complications. 
       Le placenta praevia, l’hématome rétroplacentaire, le retard de croissance intra-utérin, des signes de souffrance fœtale, un diabète déséquilibré de la mère, une incompatibilité rhésus mère/enfant et la toxémie gravidique ou pré-éclampsie en constituent les principales indications.

 

 

Définition et Etiologie de la prématurité