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    Les progrès en néonatalogie et les techniques de soins ont permis de diminuer la mortalité des prématurés et de ne pas entraîner d’augmentation du nombre de handicap. Cependant, le devenir de ces enfants dépend de leur degré de prématurité. Ainsi, l’essentiel des problèmes médicaux sont rencontrés par les plus grands prématurés et la majorité des décès surviennent au cours de la première semaine de vie. Actuellement, 75% des prématurés de plus de 26 SA survivent. 


    La prématurité peut être à l’origine de séquelles respiratoires, neuro-développementales (infirmité motrice cérébrale, retard mental…), neurosensorielles (anomalies visuelles, auditives…), comportementales (instabilité psychomotrice, trouble de la concentration…)...

    Et si certains troubles se révèlent précocement, d’autres sont d’apparition plus tardive.  



    Les troubles précoces de la première enfance

Les troubles précoces peuvent être des troubles alimentaires (anorexie…), des troubles du sommeil (insomnie…), des compulsions ritualisées autour de l’endormissement, du repas…, des troubles du comportement (spasme du sanglot, instabilité psychomotrice…)… 



    Les troubles à révélation tardive de la seconde enfance

En 1969, J. BERGES décrit le « syndrome de l’ancien prématuré ». Il se caractérise par la présence de difficultés psychomotrices, une mauvaise organisation du schéma corporel, un mauvais repérage spatio-temporel, des difficultés de contrôle émotionnel, des troubles dans l’acquisition de la propreté, des troubles du comportement… L’ensemble de ces difficultés pouvant être à l’origine de difficultés dans les apprentissages. Il existe même des tableaux plus sévères, se manifestant par un blocage sur le plan des acquisitions scolaires et cognitives, un déficit dans l’organisation de la motricité et des troubles de l’individuation.

 

     Ainsi, beaucoup de troubles peuvent être observés (cognitifs, sensoriels, comportementaux…), sans oublier les conséquences psycho-affectives résultant de la séparation précoce mère-enfant et des répercussions sur le lien d’attachement. C. DRUON rappelle en outre que « ce sont parmi les anciens prématurés que l’on trouve le plus d’enfants battus ».


     En CAMSP (centre d’action médico sociale précoce), de nombreux enfants anciens prématurés sont pris en charge. Certains présentent des troubles de l’attention, voire une instabilité psychomotrice ; un retard psychomoteur (marche tardive, trouble de l’équilibre) ; un retard de langage (toujours pas de mots à deux ans) ; des troubles de l'oralité, des irritabilités tactiles, voire des phobies (peur d’aller dans un tunnel, peur d’aller chez le médecin…).

 

 

Le devenir du bébé prématuré