Malgré les progrès de la médecine, naître prématurément n’est pas anodin.

           Lors des consultations de suivi des anciens prématurés, la psychomotricienne est parfois amenée à orienter les familles, les enfants, lorsqu’un problème a été mis en évidence et après discussion avec la famille et le pédiatre référent.

Il peut s’agir d’un :

-      Simple décalage dans les acquisitions psychomotrices de l’enfant

-      Retard psychomoteur persistant : station assise tardive, marche non acquise, présence de raideurs, manipulation fine peu aisée…

-     Trouble du comportement et de la personnalité : instabilité psychomotrice, inhibition, retrait relationnel…

-      Trouble dans les interactions parents-enfant : défaut d’adaptation dans le portage, mère déprimée, manque de stimulation…

-     Pathologie avérée, entraînant des difficultés psychomotrices : Trisomie 21, pathologie métabolique, Infirmité Motrice Cérébrale…

    En fonction des situations (difficultés présentes, situations socio-économiques, âge de l’enfant…), le médecin et la psychomotricienne vont pouvoir orienter les familles vers une Protection Maternelle et Infantile, un Centre d’Action Médico Sociale Précoce, un Centre Médico Psychologique, un Centre de Guidance Infantile, un Cabinet Libéral…

    Heureusement, dans la majorité des cas, le suivi des enfants reste préventif ; la psychomotricienne pouvant, au fur et à mesure des rencontres, donner des conseils de jeux, de sollicitations sensori-motrices (massage, portage, éveil sensoriel et moteur…), voire même conseiller une inscription en baby-gym.